La recherche



L’enseignement supérieur et la recherche subissent depuis plus de 20 ans des restructurations qui déstabilisent nos collectifs de travail et remettent en cause le service public. La LPR, loi de programmation de la recherche, contre laquelle les personnels se sont largement mobilisés en 202, loin de résoudre ces problèmes, les amplifie. Ainsi, la précarité, déjà très élevée dans nos laboratoires et services, s’amplifie avec l’arrivée des nouveaux contrats créés par la LPR. : chaires de professeur·ses junior·es, contrat de mission, contrat de projets, etc. A contrario, aucun nouveau poste de fonctionnaires n’est créé, malgré l’arrivée de 500 000 étudiant·es supplémentaires en 10 ans. Le fonctionnement par appel à projets accentue la mise en concurrence entre les universités, les organismes de recherche, entre laboratoires, voire au sein de chaque laboratoire. C’est une perte de temps phénoménale, et un fonctionnement contraire à celui de la recherche, qui repose sur la coopération, et non pas sur la compétition. Le gel des salaires demeure, il n’est pas compensé par des primes qui sont distribuées inégalitairement et attisent les conflits dans nos collectifs de travail. Au lieu de revalorisations de carrière, de salaires et de grilles pour toutes et tous, ce sont de véritables usines à gaz qui se sont mises en place, comme les mécanismes d’individualisation du RIFSEEP et du RIPEC.

S’agissant des thèses, la CGT combat les écarts de rémunérations entre doctorants, selon la date de signature du contrat ou l’établissement employeur.

La CGT revendique

  • Un plan massif de titularisation
  • L’augmentation du nombre de postes ouverts aux concours pour toutes les catégories du personnel
  • Une hausse générale des salaires
  • Le droit à la liberté de recherche et un financement public pérenne selon les besoins et non selon les performances.