La précarité





Le taux de non-titulaires dépasse 35 % dans l’enseignement supérieur et la recherche, le plus élevé de la Fonction publique d’État.

La précarité touche particulièrement les femmes. L’écart de salaire entre les hommes et les femmes s’élève à 19% dans la fonction publique. Les femmes subissent une double peine avec l’occupation des postes les moins qualifiés et une carrière souvent courte et hachée.

Depuis 2019, la situation ne cesse de s’aggraver avec l’arrivée, notamment, des contrats de projet. Ils sont d’une durée maximum d’un a six ans, sans CDI possible, et peuvent être rompus par l’administration si le financement venait à manquer. Encore un contrat pour accentuer la précarisation des agent·es. Évidemment, les créations de postes de titulaires sont inexistantes.

Ces recrutements précaires vont à l’encontre du principe du statut des fonctionnaires. Cela a des effets délétères sur les conditions de travail de la recherche et sur le collectif qui se voit impacter. La formation de nos étudiant·es ne peut pas se passer dans de bonnes conditions, c’est inacceptable.

La CGT réfute totalement cette manière de faire évoluer l’enseignement et la recherche. Nous exigeons la création de postes de fonctionnaires et des recrutements uniquement sur postes de fonctionnaires. Il n’est plus possible de tolérer cette précarité accrue, déguisée ou affichée.

La CGT FERC Sup revendique

  • La création de postes de fonctionnaires à hauteur des besoins, pour toutes les catégories et tous les établissements publics
  • Des recrutements uniquement sur postes de fonctionnaires
  • La titularisation des dizaines de milliers de non-titulaires sur fonctions pérennes
  • Le respect du protocole de fonctionnarisation au CROUS