Lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS)



Plus de 230 000 femmes sont victimes de violences conjugales chaque année. Chaque jour, 10 viols ou tentatives de viols se produisent sur un lieu de travail. 80% des femmes disent être victimes de sexisme au travail et 30% de harcèlement sexuel.

Les agentes de la fonction publique ne sont pas épargnées !

A l’heure où les violences sexistes et sexuelles sont dénoncées dans tous les domaines de la société, les ministères de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, et de l’enseignement supérieur et de la recherche ne doivent plus se soustraire à leurs responsabilités. La mise en œuvre d’une véritable politique de lutte contre les violences faites aux femmes, comme l’exigent les textes réglementaires reste trop lente et trop hétérogène selon les académies et les universités. L’employeur a la responsabilité de mettre en place la prévention, de protéger les victimes en prenant toutes les mesures, et de sanctionner le mis en cause. Ce n’est pas à la victime de s’extraire de son milieu professionnel pour arrêter les violences.

Les militant·es de la CGT luttent sur le terrain pour faire appliquer les plans d’action ministériels et exiger la mise en place immédiate de mesures ambitieuses pour protéger les victimes et lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Au travail, dans la vie, stop aux violences sexistes et sexuelles !